En tant que vibraphoniste, compositeur, chanteur et producteur, Roy Ayers a ouvert la voie à plusieurs générations de mélomanes et musiciens.

Pionnier du hard bop, du funk, du néo-soul, du hip hop et de l’acid jazz, Roy Ayers restera surtout associé à une chanson qu’il a intitulé « Everybody Loves the Sunshine », qui renferme toute son empreinte musicale.

Roy Ayers est décédé, après une longue maladie, mardi 04 mars 2025. Il avait 84 ans.

La vision

En plus d’être l’un des maîtres absolus du vibraphone, M. Ayers était un leader du mouvement qui a ajouté des instruments électriques, des rythmes rock et R&B qui ont insufflé une sensation plus soul au jazz. Il était également l’un des Jazzmen les plus prospères de sa génération.

Il a sorti près de quatre douzaines d’albums, notamment 22 au cours de ses 12 années chez Polydor Records. Douze de ses albums Polydor ont passé 149 semaines au total dans le classement Billboard Top 200.

L’ADN musical de Roy Ayers est cristallisé dans son morceau réconfortant « Everybody Loves the Sunshine », issu de l’album de 1976 du même nom. La chanson aurait été enregistrée aux Electric Lady Studios de New York, naturellement, par une chaude journée d’été. Parmi ceux qui y figurent, on trouve Debbie Darby (créditée sous le nom de « Chicas ») au chant et Philip Woo au piano, au piano électrique et au synthétiseur.

Woo a expliqué qu’Ayers n’aimait pas travailler de « façon préméditée », à partir de plan ou de partitions. La chanson est en fait basée sur un seul accord que le groupe a ensuite développé en studio.