Selon le rapport d’Europol, quelque 5 000 groupes criminels internationaux font l’objet chaque année d’une enquête, avec des membres de plus de 180 nationalités. Le trafic de drogue dans l’Union européenne reste le principal marché criminel, générant chaque année 24 milliards d’euros (25 milliards de dollars).

L’utilisation de la technologie de drone par les groupes terroristes est encore plus préoccupante. Cette pratique a été mise en lumière par des documentaires relatifs au terrorisme islamique. Mais à cela s’ajoute un autre souci encore plus grand : l’accès de cette technologie à des terroristes dits «loup solitaire» qui s’en servirait  pour faire exploser des bombes ou répandre des armes chimiques en pleine rue.

La cybercriminalité classique

Des actes illégaux tels que la distribution de produits pornographiques avec une mention spéciale pour la pornographie juvénile, la vente ou l’achat de drogues illégales, le blanchiment de l’argent, le jeu illégal, la diffusion de propagande haineuses ou des publications, commet tout type de fraude sur Internet ou même l’utilisation d’un ordinateur pour obtenir des informations avant de vendre indument une maison pendant que le véritable propriétaire est absent ou en vacances, sont aujourd’hui commis sous le parapluie des crimes de haute technologie.

Si la technologie informatique est utilisée pour stocker des informations qui seront utilisées illégalement, cacher ou communiquer avec des activités criminelles ou des associés criminels, elle est considérée comme une activité criminelle de haute technologie.