Les dépenses consacrées à l’éducation, considérées comme essentielles pour le développement, sont supérieures à 6% du produit intérieur brut en Afrique du Sud, au Ghana, au Maroc, au Mozambique et en Tunisie. Alors que le Nigeria consacre moins de 1% de son PIB à la scolarité de ses enfants. A titre comparatif, selon les chiffres de la Banque mondiale, les pays de l’Union européenne ont consacré en moyenne en moyenne 4,9% de leur PIB à l’éducation en 2013.

En Afrique centrale, où les taux scolarisation scolaire pour les filles sont les plus bas sur le continent, l’écart avec les garçons diminue de plus en plus. Près de trois fois plus de filles ont terminé le cursus de l’enseignement secondaire en 2014 comparativement à la décennie précédente.

L’égalité des sexes est à la hausse dans plusieurs pays – dont le Botswana, la Namibie, le Rwanda – où les femmes «atteignent des niveaux presque égaux de développement personnel  avec les hommes», selon le rapport.

Les secteurs en panne

Bien qu’il existe des points forts dans l’évolution de l’Afrique vers de meilleurs revenus, l’éducation et de la santé, de sérieux défis subsistent dans la lutte contre la pauvreté.

L’une des principales causes de la fragilité de l’Afrique demeure le manque d’accès au carburant, à l’électricité et à l’assainissement. Ces besoins peuvent ne pas être une surprise d’autant plus que quelque 645 millions de personnes en Afrique sub-saharienne vit sans électricité. L’obscurité est pour eux une réalité.

L’avenir n’est pas très brillant pour de nombreux jeunes du continent, dont près de la moitié sont sans emploi. L’un des principaux problèmes est que beaucoup reçoivent une éducation qui ne leur donne pas de compétences attractives sur le marché de l’emploi.