Les cyberattaques, dont WannaCry et de NotPetya, survenues en 2017, montrent qu’une troisième guerre mondiale n’est pas une vue d’esprit.

WannaCry a paralysé de nombreux hôpitaux britanniques et touché 150 pays en 24 heures. Certains experts pensent qu’il a été déployé depuis la Corée du Nord.

De nombreux experts attribuent à la Russie NotPetya, qui a affecté le bon fonctionnement des systèmes informatiques bancaires, électriques et commerciaux en Ukraine.

« Dans un monde où tout est connecté, tout peut être affecté, c’est pourquoi nous devons nous rassembler », a ajouté Smith.

« Appel de Paris du 12 novembre 2018 pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace :

Le cyberespace, toujours plus au centre de nos existences, est un lieu d’opportunités, mais aussi de nouvelles menaces. Le développement de la cybercriminalité et d’activités malicieuses peuvent aussi bien mettre en danger nos données privées que certaines infrastructures vitales.

Afin de faire respecter les droits des personnes et les protéger en ligne comme ils le font dans le monde physique, les États doivent agir de concert, mais également s’associer à des partenaires du secteur privé, du monde de la recherche ou encore de la société civile.

Les soutiens de l’Appel de Paris s’engagent donc à travailler ensemble en vue :

  1. d’accroître la prévention et la résilience face aux activités malicieuses en ligne;
  2. de protéger l’accessibilité et l’intégrité d’Internet;
  3. de coopérer afin de prévenir les interférences aux processus électoraux;
  4. de travailler ensemble contre les violations de la propriété intellectuelle par voie cyber ;
  5. de prévenir la prolifération des programmes et techniques cyber malicieux;
  6. d’accroître la sécurité des produits et services numériques ainsi que la « cyber-hygiène » de tous ;
  7. de prendre des mesures contre le cyber-mercenariat et les actions offensives des acteurs non-étatiques ;
  8. de travailler ensemble pour renforcer les normes internationales pertinentes. »

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