Universalité limpide

La danse est dans chacun et tout le monde. Il n’y a pas d’échappatoire. Vous ne pouvez pas dire que vous ne pouvez pas le faire, ne le faites pas ou ne le ferez pas.

Les seules questions qui s’imposent sont : « comment danses-tu? » ; « Comment vas-tu danser? » ; «  Sous quelles influences? » ; «  avec quelle inspiration? » ; « Pourquoi avez-vous arrêté de danser? »

La «danse», en tant que terme, n’a aucun contenu. Ce n’est pas intrinsèquement quelque chose – ni bon ni mauvais; utile ou nuisible. Il n’y a pas de technique ou de forme paradigmatique. Il n’y a pas une ‘ »essence » de la danse, et il n’y a pas une forme unique par laquelle la danse s’impose à tout le monde.

Cependant, cette façon de penser la danse offre des ressources suffisantes pour comprendre la signification et l’efficacité de tout phénomène émergent qui apparaît quelque part où se trouve un être humain.

Toute tradition ou technique de danse, tout ensemble d’exercices ou de régimes d’entraînement, représente une collection d’impulsions de mouvement qu’une personne ou un groupe de personnes a reçu, recréé et mémorisé.

Toute tradition ou technique de danse représente des schémas de mouvement  qu’un groupe de personnes utilise comme expression de certaines valeurs – tribu ou tradition, plaisir ou compétence, communauté ou divinité, ciel ou Terre.

La danse est donc intrinsèquement relationnelle. La danse en tant que technique ou tradition aide les gens à apprendre à bouger de manière à mieux vivre.