Les professionnels de la santé mentale, après avoir mené plusieurs études, semblent enfin disposés à classer le trouble de l’hypersexualité dans la catégorie des maladies mentales. Ils estiment que l’exagération de l’acte sexuelle  peut conduire aux mêmes troubles que l’alcoolisme : une consommation systématique dès le réveil du matin et la perte de la notion du temps qui débouchent sur l’absentéisme au travail. Pourtant, encore beaucoup de questions demeurent

Le critère de l’hyper sexualité

Les rapports sur le sujet ne donnent pas de chiffre exact. Cependant, on note que les patients cités ont déclaré avoir une moyenne de 15 partenaires par an. Mais moins de la moitié des personnes interrogées ont signalé que leur hyper-sexualité se manifeste sous d’autres formes que des rapports sexuels avec d’autres personnes. Chez eux la consommation excessive de la pornographie et la masturbation sont des (pré)occupations ordinaires et courantes. Est-ce à dire que les accrocs au porno à la masturbation sont des malades ? Assurément pas, si ces habitudes entraînent ni dépression, ni anxiété, entre autres déviances.

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Tout comme avec l’alcool, les effets de la dose varie selon la constitution de chaque personne, en fonction de leur état de santé.

La définition de l’«Addiction au sexe»

Le Manuel de diagnostique et statistique (DSM) – le guide de référence des critères de diagnostic utilisés par les professionnels de la santé mentale en Amérique du nord – consacre la notion de « trouble hyper-sexuel » ou  » Désordre Sexuelles » (DS).