La préservation du cerveau et de la mémoire a été longuement explorée par les futuristes, les scientifiques et les accros de la science-fiction. Beaucoup disent qu’il relève de la catégorie du « transhumanisme », c’est-à-dire la croyance que le corps humain peut évoluer au-delà de sa forme actuelle avec l’aide des scientifiques et de la technologie.

L’idée d’améliorer technologiquement notre corps n’est pas nouvelle. Mais la mesure dans laquelle les transhumanistes prennent le concept l’est. Dans le passé, nous fabriquions des appareils tels que des pieds en bois, des prothèses auditives, des lunettes et des fausses dents. À l’avenir, nous pourrions utiliser des implants pour augmenter nos sens afin de détecter directement les rayonnements infrarouges ou ultraviolets ou de stimuler nos processus cognitifs en nous connectant à des puces mémoires. En fin de compte, en fusionnant l’homme et la machine, la science produira des humains dotés d’une intelligence, d’une force et d’une durée de vie considérablement accrues ; une quasi-incarnation des dieux.

Est-ce un objectif souhaitable?

Les partisans du transhumanisme croient qu’il y a des avantages spectaculaires à récolter en dépassant les barrières et les limites naturelles qui constituent un être humain ordinaire. Mais cela soulèverait une foule de problèmes et de dilemmes éthiques.

La pratique du téléchargement de l’esprit a été promue par de nombreuses personnes, dont Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google, qui pense que nous pourrons télécharger tout notre cerveau sur des ordinateurs d’ici 2045.