« Ce stress peut se manifester de différentes manières. Au cours de la dernière année environ, un plus grand nombre de cas dans lesquels nous avons été impliqués mettaient en scène un ou les deux conjoints signalant un certain degré de problèmes de santé mentale au tout début du divorce. En fait, cela fait maintenant partie d’un nombre considérable de cas que nous traitons impliquant un large éventail de difficultés, allant de l’anxiété au stress, en passant par des pensées sur le suicide. »

Soutiens

Certains législateurs (Allemagne, Italie, hollande…), conscient du lien entre le divorce et les problèmes de santé mentale, ont supprimé l’idée de faute en matière de droit du mariage. Le divorce sans égard à la faute a pour effet de rendre inopérant les allégations d’adultère et les comportements déraisonnables.

Lorsqu’aucune faute n’est alléguée et qu’un des ex-partenaires ne s’oppose au divorce, la procédure de divorce est substantielle rapide, alors qu’elle dure au moins cinq ans en cas e divorce pour faute.

Les États ayant adopté le divorce sans égard à la faute enregistre une diminution de 10 à 30 % du taux de suicide des femmes et une diminution de 40 % des violences domestiques. Le divorce sans égard à la faute limite donc l’impact des conflits en cas de rupture du mariage, qui sont particulièrement dommageable pour les enfants.

Maître Dillon a constaté que les couples en instance de divorce ont du mal à évoquer leurs problèmes de santé mentale, car le bureau d’un avocat est pressenti comme salle d’opération chirurgicale.