Les femmes ont indiqué le pourcentage de fois où elles ont un orgasme lorsqu’elles ont des relations sexuelles avec leur partenaire ; le pourcentage de temps pendant lequel ils simulent un orgasme lorsqu’ils n’ont pas d’orgasme ; et la fréquence des rapports sexuels avec leur partenaire.

Les résultats ont montré que les femmes qui gagnent plus d’argent que leur partenaire seraient deux fois plus susceptibles de simuler des orgasmes que les femmes qui ne gagnaient pas plus d’argent que leur partenaire.

Le professeur Jordan et ses collègues ont également constaté que plus les femmes perçoivent le sens de la masculinité de leur partenaire comme fragile, plus elles ressentent de l’anxiété et une mauvaise communication, ce qui favoriserait un taux d’orgasmes et de satisfaction sexuelle plus faible.

Une étude supplémentaire, portant sur 196 femmes, a révélé que les participantes à qui on avait demandé d’imaginer un partenaire masculin dont la virilité était fragile étaient également moins susceptibles de fournir une « communication sexuelle honnête », notamment de pouvoir admettre qu’elles avaient ou n’avaient pas eu d’orgasme.

La communication sexuelle malhonnête peut prendre la forme de mensonges verbaux, mais implique généralement d’imiter le plaisir sexuel associé à un véritable orgasme.

Selon le professeur Jordan, les résultats ne doivent pas être interprétés comme la faute de l’homme ou de la femme. En effet, les femmes ont été amenées à croire que c’est leur travail de protéger le sens de la masculinité de leur partenaire en refusant un retour sexuel honnête. Les hommes, quant à eux, ne font peut-être rien pour donner à la femme l’impression qu’un retour sexuel honnête est le bienvenu.