Ces formes de dommages ont été impliqués dans les mauvais résultats de santé tels que l’asthme, le diabète, les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle et l’obésité.

En Australie, des études ont montré que le racisme contribue à un ensemble de résultats négatifs pour la santé, notamment, la détresse psychologique, la dépression, le tabagisme, l’alcoolisme, le suicide, une mauvaise santé buccodentaire et l’autodépréciation.

Coût social

Les études menées sur la population américaine suggèrent que les actes racistes sont aussi mauvais pour la santé de ceux qui les commettent. Les racistes sont généralement confrontés à des problèmes de santé liés à la psychopathie, l’alcoolisme et le tabagisme.

Au-delà des individus, la recherche a montré que les personnes ayant des niveaux élevés de racisme meurent plus jeunes que les personnes issues des communautés moins racistes.

Indépendamment de son impact sur la santé, le racisme a également un coût économique. En effet, plusieurs recherches récentes en Australie ont constaté que le coût économique annuel du racisme -de par son influence sur l’anxiété, la dépression, le trouble de stress post-traumatique et le trouble psychologique- représente plus de 3% du produit intérieur brut de l’Australie.

En conclusion, on peut affirmer que les effets néfastes du racisme sont directs en termes de santé et indirects en termes sociaux et économiques. Le racisme peut rendre malade les individus et la société dans son ensemble.

Bien que la législation anti-discrimination ne peut à elle seule résoudre le problème du racisme dans la société, elle a un rôle important à jouer dans la promotion des normes sociales antiracistes. La loi doit garantir aux victimes des moyens de demander réparation et dissuader les racistes de passer à l’acte.