Nul n’est à blâmer. Après tout, nous ne faisons que vivre nos vies: conduire les enfants à l’école, aller au travail, nettoyer la maison, manger, aller au lit… Ce n’est qu’une fois que nous acceptons la menace du changement climatique que la routine se grippe. C’est alors que nous rejetons facilement les connaissances acquises ou réagissons avec colère et ressentiment.
Pire encore, le changement climatique semble contenir une bouffée royale d’autres qualités avec lesquelles il est notoirement difficile à notre cerveau de s’engager: il nécessite des sacrifices personnels immédiats pour éviter des pertes collectives incertaines dans le futur.