Les boissons énergisantes, très riche en glucides et possédant une charge énergétique élevée, ne correspondent absolument pas aux caractéristiques attendues d’une boisson d’attente, de l’effort, ou de récupération.

En outre, le caractère diurétique de la caféine va à l’encontre de l’objectif nutritionnel recherché, à savoir la préservation des fluides de l’organisme. les boissons énergisantes pénalisent la vidange gastrique, stagnent dans l’estomac. Elles ne sont donc pas rapidement disponibles au niveau de l’intestin pour compenser les pertes hydrominérales liées à la sudation.

Risque sanitaire certain

Saisie à plusieurs reprises dans le passé pour  évaluer l’innocuité et l’intérêt nutritionnel de l’une de ces boissons, l’Anses avait attiré l’attention sur le fait que certains  modes de consommation courants de ces boissons (activité  sportive, consommation en mélange avec de l’alcool) pourraient être associés à des risques cardio-vasculaires ou neurologiques.

Dans ses travaux, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation insiste sur les concentrations de caféine retrouvées dans ces boissons, ainsi que le fait qu’elles combinent le plus souvent plusieurs agents psychostimulants susceptibles de générer des troubles neuropsychiques.

Pour ce qui concerne l’utilisation des boissons énergisantes en pratique sportive, l’un des risques potentiels des boissons énergisantes tient à la présence de caféine. Cela  se traduit par une augmentation très significative de la température corporelle qui constitue une situation à risque d’accident à la chaleur. Cette prise de risque est d’autant moins justifiée que la caféine ne semble pas améliorer les performances d’exercice à la chaleur.