Les abeilles domestiques et sauvages sont responsables d’environ 80% de la pollinisation dans le monde, selon l’ONGI de protection de l’environnement, Greenpeace. Mais l’effondrement du nombre de colonies d’abeilles à travers le monde menace la survie de la flore.
Les abeilles meurent en masse du fait de la combinaison de plusieurs facteurs : pesticides, destruction de l’habitat, sécheresse, déficit nutritionnel, réchauffement de la planète et pollution de l’air, entre autres.
Dans son rapport, Greenpeace conclu: « En fin de compte, nous savons que les êtres humains sont en grande partie responsables des deux causes les plus importantes de la disparition des abeilles, à savoir les pesticides et la perte de leur habitat. »
Ceci est important pour un certain nombre de raisons, notamment la quantité de travail que les abeilles consacrent à notre production alimentaire.
Parmi les principales cultures – les légumes, les noix et les fruits – destinées à l’alimentation humaine, 70 sur 100 sont pollinisées par les abeilles. Cette flore représente jusqu’à 90% de la nutrition mondiale.
Dans son rapport, Greenpeace propose les solutions suivantes au problème de la disparition inquiétante des abeilles:
*La préservation des habitats sauvages afin de protéger la santé des pollinisateurs ;
*La restauration de l’agriculture écologique ;
*L’élimination des pesticides les plus dangereux.
La montée en puissance des produits chimiques agricoles a transformé l’environnement des abeilles en un champ de mines de poison mortel. Selon plusieurs études, une classe de pesticides appelés « néonicotinoïdes » pourrait être moins bénigne qu’on le pensait auparavant.