Il n’y a pas vraiment de différence colossale d’un pays à un autre, sauf en ce qui concerne les couples en provenance de Turquie qui ont, eux, tendance à avoir des relations sexuelles sensiblement plus rapides (3,7 minutes) que les couples en provenance d’autres pays (Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, et États Unis).

Une autre découverte surprenante est que les couples les plus âgés ont tendance à avoir plus de rapports sexuels et de courte durée, contraire à la sagesse qui prévaut (probablement colporté par des hommes plus âgés).

Pourquoi durer?

L’on est en droit de se demander: «Pourquoi faut-il durer dans l’acte sexuel ? ». Après tout et avant tout, l’essentiel n’est-il pas de mettre le sperme dans le vagin. Alors pourquoi tout ce remue-ménage, pourquoi cet acharnement et pourquoi cette obsession pour la durée?

Bref, au lieu de glisser le pénis dans et hors du vagin des centaines de fois par session sexuelle, pourquoi ne pas simplement le mettre une seule fois à l’intérieur, éjaculer, puis aller faire une limonade et se concentrer sur le reste de la journée?

Rappelons-nous que l’évolution ne se soucie pas du plaisir, même si cet aspect a aidé nos ancêtres à nous transmettre leurs gènes et nous aux générations futures. De la même façon, même si nous aimons manger de la bonne nourriture, nous ne mâchons pas chaque bouchée pendant cinq minutes, juste pour le plaisir que cela dure plus longtemps.

Dans une étude parue en 2003, les chercheurs ont montré- en utilisant des vagins artificiels- que la poussée répétée des hommes dans le vagin a pour objectif d’évacuer ou repousser le sperme d’autres hommes déjà passés par là, avant d’éjaculer. Tout ce manège est donc destiné à baliser la route de leurs propres « nageurs » et leur offrir une meilleure chance d’atteindre le premier œuf.