Les experts suggèrent une préparation de plusieurs mois avant la demande effective. « Obtenir une augmentation commence six mois avant, lorsque vous commencez à vous démarquer et à ajouter de la valeur supplémentaire à votre organisation », a déclaré Alan Kearns, un coach de carrière au Canada et fondateur d’une société de conseil en RH dénommée CareerJoy.

Le bon timing

Si l’entreprise qui vous embauche est en difficulté ou dans une phase de réorganisation, ce n’est probablement pas le bon moment d’entamer une discussion salariale. Cependant, juste avant votre avis de paie régulier, lorsque votre superviseur récolte les informations (acompte, avances, prêts sur salaire…) pour préparer l’édition des fiches de paie, peut être un bon moment.

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S’il n’y a pas d’évaluation annuelle, cela dépendra de votre situation individuelle. Par exemple, si quelqu’un au sein de votre équipe quitte l’entreprise pour diverses raisons, vous pouvez prendre plus de responsabilités. Ou encore, les projets sur lesquels vous travaillez peuvent avoir un profil plus élevé et être vu par l’organisation et lui permettre d’avoir une plus grande visibilité sur votre valeur. Ce sont, entre autres, opportunités qu’il vous faut saisir pour aborder le sujet.

Les références

Chaque salarié est unique, le salaire à lui seul ne dit pas tout. Il est possible que votre collègue -avec le même titre d’emploi que vous- ait un salaire plus élevé que le vôtre. Cela ne signifie pas que vous devriez être mis au même niveau. Au lieu de vous appuyer sur ce « vide », référez-vous à la situation (les chiffre, les taux) du marché, votre expérience et perspectives personnelles. Bref, citer le salaire d’un collègue pour justifier votre demande d’augmentation, c’est mauvais pour votre carrière.