Le rapport décrit le blé comme source de protéine et de calories la plus importante du monde. Mais selon cette recherche, le blé a un avenir fortement compromis dans le monde en voie de développement où des prix sur le marché de plus en plus élevés de coton, de maïs et de soja ont poussé la culture du blé à la portion congrue, la rendant plus vulnérable aux efforts induits par le changement climatique.

Un produit agricole de substitution, particulièrement en Asie du sud, pourrait être le manioc, une fécule qui résiste sans peine aux assauts du réchauffement global.

Mais sera-t-il facile de pousser les agriculteurs des zones « climatiquement » sinistrées de se mettre au diapason?

Pour Bruce Campbell, directeur du de programme sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS), les changements qui se produiront à l’avenir ne sont pas une nouveauté. « Il y a deux décennies, dit-il, il était quasiment impossible de consommer du riz dans certaines régions de l’Afrique. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les gens ont changé leurs habitudes alimentaires, en raison notamment de la politique du prix. Le riz est devenu plus faciles d’accès et plus facile à cuire. Je pense que c’est une question de volonté. Ce problème s’est posé dans le passé et il se posera dans l’avenir ».

Notis©2012

Sources :
Cgiar.org
BBC News