Cette base de données du Global Burden Of Disease, institut de recherches sur les tendances épidémiologiques dans le monde, montre clairement que l’objectif de l’OMS consistant à réduire l’usage nocif de l’alcool de 10% d’ici 2025 ne sera pas atteint à l’échelle mondiale. Bien au contraire, la consommation d’alcool restera l’un des principaux facteurs de risque de morbidité à moyen et court terme. Son impact augmentera probablement par rapport aux autres facteurs à risque.

La mise en œuvre de politiques efficaces en matière d’alcool est donc justifiée, en particulier dans les pays en développement rapide où la consommation d’alcool augmente parallèlement.

La quasi-totalité des pays (95 %) appliquent des droits d’accises sur l’alcool, mais moins de la moitié d’entre eux ont recours à d’autres stratégies fondées sur le prix comme l’interdiction de la vente à perte ou des remises sur le volume d’achat. La majorité des pays imposent un type de restriction à la publicité pour la bière, les interdictions totales étant plus courantes pour la télévision et la radio, mais moins fréquentes pour Internet et les médias sociaux.

L’alcool est lié à plus de 200 maladies, dont de nombreux types de cancer, de maladies du foie et de maladies cardiaques. La consommation régulière d’alcool augmente également la consommation de calories, contribuant à l’obésité et au diabète de type 2, qui touchent des millions de personnes dans le monde.

Notis©2021

Par Sidney Usher

Sources: GLOBAL BURDEN OF DISEASE STUDY/ THE LANCET