Vu ses mauvaise notes et réputation, il était plus facile pour le jeune Bruce de fouler le domaine de prédilection initiée par son père. Il joua de petits rôles dans une douzaine de films. Étant donné qu’il était un citoyen américain, il décida de déménager aux États-Unis pour se faire une nouvelle vie. C’est ainsi qu’en 1959 il s’établit à San Francisco, sa ville natale.

Tout en travaillant comme plongeur, il enseigna la danse « cha-cha-cha », ce qui lui a valu de nombreuses admiratrices.

Innovations

Il passa son temps libre à étudier les arts martiaux et à animer des ateliers où il développa son propre style qu’il jugea supérieur aux formes classiques qu’il trouvait trop rigides. Le 9 juin 1967, il donna à sa méthode un nom: « Jeet Kune Do », qui signifie «la façon d’intercepter les coups de poing».

De la boxe, Bruce Lee a pris le jeu de jambes, du kung fu, les coups de pied. Il a également développé et donné une dimension philosophique au « Jeet Kune Do » en s’inspirant du taoïsme pour gérer son propre ego, la cupidité et la colère.

Bruce était un innovateur de la forme physique. Il a incorporé l’haltérophilie dans l’art martial avant que d’autres athlètes professionnels ne suivent cette voie.

Bruce Lee est allé au-delà de la capacité humaine en utilisant une machine électrique de stimulation musculaire,  expérimentant un régime fait de viande hachée crue.

Plusieurs fois par jour il buvait une boisson faite de poudre de protéine, d’eau glacée, de lait en poudre, d’œufs, de coquilles d’œufs, de bananes, d’huile végétale, de fleur de cacahuète et de glace au chocolat. Ce régime le fit grossir et a conduit à la spéculation qu’il consommait des stéroïdes.