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Cette évolution pourrait provenir aussi bien d’une baisse des quantités achetées que d’une évolution des prix. Le prix du livre a suivi une progression plus régulière, proche de celle des prix à la consommation. La diminution de la part du livre dans le budget des ménages ne peut donc être imputée qu’à une augmentation marquée des prix. Outre l’irruption des gadgets électronique, il faut noter le facteur social.

Origines sociales

L’origine sociale, saisie au travers de la catégorie socioprofessionnelle des parents de la personne de référence, joue beaucoup sur l’engouement du livre dans les ménages. Les personnes ayant des parents agriculteurs dépensent proportionnellement plus pour la presse, mais moins pour les livres. C’est l’inverse pour les enfants de cadres et professions libérales et intermédiaires. Les personnes d’origine ouvrière consacrent une part moins grande aux livres que la moyenne, alors que les enfants d’employés y consacrent une part légèrement plus élevée. On constate que la mère influence plus fortement que le père. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, les enfants de mère cadre ou profession libérale dépensent 87 % de plus que la moyenne, et seulement 55 % quand le père est cadre ou profession libérale. Tous ces résultats restent semblables lorsqu’on contrôle par la catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence.

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