Les gens polis ont été inculqués dès leur plus jeune âge qu’ils ne devraient pas trop parler d’eux-mêmes, pour ne pas paraitre « égocentrique ». À vrai dire, il s’agit là d’un « conservatisme » qui ne distingue pas les différentes manières de parler de soi. En effet, ce n’est pas le fait de parler de soi qui pose problème, mais comment on le fait.

Nous sommes tous confrontés à parler de nous-mêmes, dans un cadre personnel ou professionnel. Mais, nous le faisons naturellement, sans préparation. Il n’est donc pas surprenant que parfois, si le sujet est sensible, on enchaîne les maladresses entrainant la mésentente et finalement à la rupture.

Voici quelques pistes étapes à suivre pour que, tout en parlant de vous-même, votre discours puisse attirer le public, réconforter les gens et de susciter la bienveillance de vos ennemis

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Quand on parle de soi aux autres on s’attend consciemment ou inconsciemment à ce que ces derniers, d’une part, retiennent ce qu’on veut leur dire et, d’autre part, agissent en notre faveur.

Pour cela, il va falloir distraire, raconter quelque chose d’intéressant, de nouveau, qui sort de l’ordinaire.

Ce qui est intéressant à dire dépend de la personne à qui on s’adresse : En entretien de recrutement, on se focalise sur les compétences qui pourraient servir à l’entreprise ; Si l’on rencontre quelqu’un d’influence dans un cadre privé, notre intérêt est de fournir les éléments qui vont créer un lien.

Dans un cas comme dans l’autre, la difficulté consiste à porter ce message à une certaine maturité, d’autant plus que le temps dont on dispose est souvent très court.