La lithosphère de la Terre – sa coquille rocheuse externe – est formée d’environ 15 plaques tectoniques, chacune de formes et de tailles différentes. Une puissante activité sismique se produit dans la zone où ces plaques se frottent les unes contre les autres, glissant dans des directions opposées se collant puis se séparant soudainement.

C’est de cette faille qui fait le lit des catastrophes naturelles, notamment des tremblements de terre, des tsunamis et des éruptions volcaniques.

Toutefois, il n’existe pas encore de méthode scientifique fiable pour prédire avec précision l’heure, le lieu et la magnitude d’un tremblement de terre. La plupart des recherches actuelles s’intéressent à l’évaluation du risque lié aux tremblements de terre, en évaluant la combinaison de l’aléa sismique et de la vulnérabilité d’une zone donnée.

Carte du monde des risques de tremblement de terre (le rouge est le plus grand risque ; le blanc est le plus petit) et les emplacements avec une tradition de construction en terre ou de voûte en maçonnerie (plus sombre).

Cependant, des programmes de recherche basés sur l’identification des précurseurs possibles de séismes majeurs ont permis de déterminer de nombreux pays soumis à des forces tectoniques potentiellement dévastatrices.

TURQUIE

La Turquie se trouve sur des failles majeures qui bordent trois plaques tectoniques différentes – anatolienne, arabe et africaine. La plaque arabe pousse vers le nord dans la plaque eurasienne, serrant la plaque anatolienne vers l’ouest vers la mer Égée. Il s’agit donc d’une région bien connue de forte sismicité.

La région d’Alep et de Gazientep a connu une série de tremblements de terre historiquement dévastateurs et un événement d’une ampleur similaire s’est produit il y a environ deux siècles.