L’obésité, la pollution de l’air et le changement climatique constituent une «menace immédiate» pour les enfants des pays riches comme des pays pauvres. L’avenir de chaque enfant dans le monde est donc dors et déjà compromis.

Constat d’échec

Un consistant rapport de l’Organisation mondiale de la santé, rédigé par 40 experts du monde entier, indique qu’aucun des 180 pays analysés ne protège adéquatement la santé de l’enfant.

Les premiers responsables de la mise en danger des enfants sont les grandes entreprises qui utilisent des «pratiques de marketing d’exploitation» pour «pousser les enfants à consommer rapidement des « fast-food » (aliments de préparation rapide), des boissons sucrées, de l’alcool et du tabac».

Les experts s’inquiètent également de la faible adoption de la vaccination par les pays -y compris les plus riches.

La pauvreté infantile généralisée met également les enfants en danger, selon le rapport de l’OMS. Dans certains pays dits riches, comme la Grande Bretagne, diverse sources prédisent des taux de pauvreté des enfants pouvant atteindre 40% d’ici 2022.

« Pour près d’un enfant sur deux, être pauvre au 21ème siècle, de surcroit dans un pays riche, n’est pas seulement une honte, mais une calamité sociale et un désastre économique, a déclaré le Professeur Anthony Costello de l’Université de Londres, par ailleurs co-auteur dudit rapport.

«L’auto-réglementation de l’industrie alimentaire a échoué ! En effet, des études menées en Australie, au Canada, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis – entre autres – ont montré que l’auto-régulation n’a pas entravé la capacité commerciale de faire de la publicité auprès des enfants»