Dans le cadre d’une répression contre l’exploitation sexuelle, la police londonienne  a fait des raid sur un certain nombre d’adresses bien fréquentées.

Scotland Yard a confirmé avoir visité 18 adresses dans neuf arrondissements de Londres identifiés comme des hauts lieux de prostitution. Les agents de la police auraient interrogé une cinquantaine de femmes sur les lieux, dont une dizaine auraient été identifiées comme des victimes potentielles de l’esclavage modern. Len effet, les jeunes femmes venaient du Royaume-Uni, du Brésil, de Bulgarie, de Chine, de Grèce, de Hongrie, d’Italie, de Pologne et de Roumanie. Un homme, un ressortissant hongrois de 36 ans, a été arrêté proxénétisme aggravé.

De nombreuses victimes d’exploitation sexuelle ne se considèrent pas comme des victimes potentielles, mais y ont été contraintes de gagner de l’argent pour un réseau du crime organisé, selon la police criminelle. Les victimes de ce réseau international disent ne pas faire confiance à la police et aux autorités publique locales et ont du mal à demander de l’aide en raison de leurs compétences linguistiques limitées dans la langue officielle du pays.

Helen Barling, inspecteur de police en chef et specialiste de la criminalité organisée, a déclaré: “Cette opération a été organisée pour protéger les plus vulnérables, qui sont souvent invisibles par la société. Les agents ont offert des conseils et un soutien pour s’assurer que les femmes sachent qu’elles ne sont pas seules et ont pris des mesures si necessaire”.