La police viole, bat et humilie régulièrement les femmes qui se prostituent – souvent sous la menace d’une arme à feu.

Les femmes transsexuelles souffrent de formes particulièrement extrêmes d’abus sexuels et d’humiliation en raison de la transphobie exacerbée à laquelle elles sont confrontées.
La culture sexiste et machiste au sein de la police nationale, ainsi que la stigmatisation sociale systématique et la discrimination manifeste à l’encontre des travailleurs du sexe, encouragent les agents de sécurité à abuser illégalement de leurs pouvoirs.

Les forces publiques torturent les travailleuses du sexe, en guise de punition et sous le couvert d’une impunité totale.
«Salope, c’est pour ça que tu es bonne» – a déclaré un policier à une travailleuse du sexe avant de la violer.

Certaines de ces travailleuses du sexe sont également des activistes affiliées à la fédération internationale de la défense des droits de l’homme (FIDH) dans leur pays, qui se battent pour leurs droits. Mais elles sont souvent exclues des mouvements des droits de la personne et des mouvements féministes, en raison de leur profession, en tant que travailleuses du sexe.

Pour que toutes les femmes soient libres, nous devons commencer par nous battre pour les droits des femmes les plus marginalisées.

Lorsque nous élevons nos voix en faveur des travailleuses du sexe, nous élevons nos voix pour toutes les femmes.

Notis©2019

Par Amnesty International