En deux ans, Il y aurait eu une hausse importante du nombre de cas signalés de harcèlement, menaces et abus sur des sites de médias sociaux. Les forces de police spécialisées dans cybercriminalité évoquent une augmentation de 20%, quand d’autres autorités indépendantes avancent, elles, des chiffres plus inquiétants (40% à 50%). Les chiffres officiels font état de 1 207 incidents signalés sur Facebook et 138 sur Twitter, et seulement en Grande Bretagne.

L’annonce de cette (mauvaise) nouvelle a poussé plusieurs grands médias sociaux à faire des annonces en ligne. Unanimement, ils ont pris l’engagement de ne plus faire de quartier à ceux qui choisissent de faire de la vie des autres une misère. Ainsi Reddit a promis d’éradiquer la vengeance porno de sa plate-forme tandis que Twitter, par la plume de son PDG Dick Costolo, a écrit dans une note interne que le site va commencer à «faire le ménage».

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Les chiffres avancés mettent en évidence la puissance destructrice des médias-sociaux qui peuvent être une arme efficace à la portée de ceux et celles qui aiment dominer les autres. Le ciblage des individus par le biais de ces plates-formes est vecteur de propagande ou de diffusion de messages généralement offensifs. A preuve, le hash-tag «Hitler avait raison» a été la tendance du mois de juillet 2014 sur Twitter.

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Le Premier ministre britannique, David Cameron, fraichement reconduit à ce poste, a décrit le sujet comme « extrêmement important » après la publication d’une enquête parlementaire multipartite sur l’antisémitisme en ligne.