Une réduction de la rémunération pourrait augmenter les risques de maladies cardiaques du salarié de près de 20%. Les soucis financiers font mal au cœur.

En revanche, une augmentation salariale protégerait contre les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, suggère une nouvelle étude.

Les chercheurs ont découvert que ceux dont le salaire avait augmenté étaient près de 15% moins susceptibles de souffrir d’insuffisance cardiaque au cours des 25 prochaines années.

Mais le risque d’accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques a augmenté de près de 20% pour les hommes et les femmes dont le revenu du ménage a diminué.

L’équipe, de l’hôpital Brigham and Women’s Hospital et de la faculté de médecine de Harvard, estime que ses conclusions pourraient amener les médecins à prêter davantage d’attention à la situation financière des patients lors des visites en cardiologie.

Des recherches antérieures ont montré qu’avoir un revenu satisfaisant est lié à un risque plus faible de souffrir de maladie cardiovasculaire.

Cependant, peu d’études ont examiné l’association entre les changements (réduction ou augmentation) de salaire et les maladies cardiaques.

Les personnes ayant un revenu plus élevé à la moyenne sont censées aller au gymnase ou manger plus sainement, mais elles pourraient le dépenser en cigarettes ou en alcool.

Pour l’étude, publiée dans JAMA Cardiology, l’équipe de chercheurs a recruté près de 9 000 participants de quatre régions des États-Unis et les a suivis pendant 17 ans en moyenne.