Le manager du club de football d’Arsenal, Arsène Wenger, a déclaré avoir été invité par le nouveau président du Liberia, George Weah, à son investiture programmée à la fin du mois de janvier 2018.
Wenger a eu à coacher Geoge Weah, entre 1988 et 1992, alors qu’il manageait l’Association Sportive de Monaco dans le championnat de France.

En raison d’un emploi du temps très chargé, Monsieur Wenger n’est pas sûr de pouvoir assister à ce tournant de l’histoire de la jeune démocratie du Libéria.
« J’ai été invité par George à venir au Libéria le jour où il sera officiellement le Président », a-t-il déclaré sur les ondes de la BBC.

« Je crois que je serai très occupé, mais ma suspension pour trois matches (pour ses commentaires sur les arbitres), est une aubaine pour y être à temps », a-t-il ajouté.
« Un Film Fantastique »

Le patron des « Gunners » (« les artilleurs ») a admis qu’il a encore du mal à croire à ce que George Weah a réalisé. « La vie de ce type est un vrai film, c’est incroyable, ça peut faire l’objet d’un film fantastique », a déclaré Wenger.
« Je me souviens quand je l’ai vu pour la première fois à Monaco, un peu perdu, ne connaissant personne, n’étant considéré par personne comme joueur, puis devenant le meilleur joueur du monde en 1995 et enfin aujourd’hui le Président de son pays ».


Wenger a également rappelé la passion et l’amour que Weah a toujours eu pour le Libéria : « Je suis allé au Libéria avec George pendant la période où il y avait la guerre civile dans le pays. J’ai vu et constaté à quel point il a souffert pour son pays », a ajouté Wenger.
« C’était quelque chose de continue : l’amour pour son pays et pour son peuple (…). Aujourd’hui, quand je regarde en arrière, je le vois pleurer à cause de la guerre qui faisait rage au Libéria. Finalement, c’est une histoire heureuse. Je souhaite qu’il ait une présidence heureuse et je voudrais dire que ce gars est un exemple pour tous ceux qui jouent au football aujourd’hui. »
George Weah a remporté le scrutin présidentiel de son pays le 28 décembre 2017, en battant, au second tour, Joseph Boakai avec plus de 60% des voix. Il succèdera à Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue présidente en Afrique.