Selon le bureau d’analystes Teleography, un tiers des appels internationaux seraient désormais réalisés avec le service de VOIP de Microsoft. Un succès qui révèle également un réel changement des habitudes chez les utilisateurs, qui s’écartent de plus en plus de l’offre des opérateurs. Cette année, Skype fêtera son dixième anniversaire. Le service de VOIP, racheté en 2011 par Microsoft pour la coquette somme de 8,5 milliards, affiche des performances de haute volée. Intégré sur pratiquement toutes les plates-formes du géant, Skype est devenu un service de référence, tant sur smartphones que sur tablettes ou ordinateurs. Dans deux mois, le service absorbera complètement MSN Messenger, le logiciel de messagerie de Microsoft, et verra son nombre d’utilisateurs croitre de manière exponentielle.

Croissance de 50%

Mais pour voir ses profits grimper en flèche, c’est bel et bien sur son offre payante que Microsoft mise. Selon le cabinet d’analystes Teleography, Skype représente aujourd’hui plus d’un tiers des appels émis à l’international. En un an, le service aurait vu son utilisation grimper en flèche, avec une croissance proche de 50%.

Considéré comme un logiciel de messagerie durant des années, Skype est devenu un véritable mastodonte de la téléphonie et pourrait même être considéré comme le plus gros opérateur au niveau international.

Cette performance, le service la doit sans aucun doute à ses tarifs, nettement plus attractifs que ceux des opérateurs. A condition d’avoir une connexion Wifi ou 3G et quelques euros sur son compte, Skype permet d’appeler des heures durant une personne à l’autre bout du monde, que cela soit sur une ligne fixe ou mobile.

Onde de choc

Selon l’étude menée par le cabinet d’analystes, les premiers effets de ce gain de popularité commencent à se faire ressentir chez les opérateurs américains, qui ont vu le nombre de minutes d’appels à l’international diminuer pour la première fois. La pénétration de Skype étant beaucoup plus forte aux Etats-Unis qu’ailleurs, les opérateurs établis en Europe, Asie ou Afrique devraient pouvoir respirer encore, mais pour combien de temps ?

Notis©2013

Sources : digitaltrends