Le dictateur Robert Mugabe a finalement démissionné, le 21 novembre 2017, mettant fin à un règne interminable de 37 ans au Zimbabwe. Le porte-parole du Zanu-PF, le parti au pouvoir, a déclaré que l’ancien vice-président, Emmerson Mnangagwa, surnommé « Le Crocodile », prendrait la relève dès le lendemain. Le chef du Parlement a aussi déclaré qu’il travaillait sur des questions juridiques pour nommer un nouveau président dans les 48 heures.

Robert Mugabe, est le dernier – depuis 2010 – à être tombé dans « la sauce », c’est-à-dire à figurer sur la longue liste de dirigeants africains qui ont été chassés du pouvoir par un coup d’État, une rébellion ou un soulèvement populaire.

NIGER

Le 18 février 2010, le président Mamadou Tandja est renversé par un coup d’État militaire après avoir « tripatouillé » la constitution pour rester au pouvoir au-delà de deux mandats. Il avait été élu en démocratiquement en 1999.

TUNISIE

Après 23 ans au pouvoir, et sous la pression populaire monstre, Zine El Abidine Ben Ali s’enfuit en Arabie saoudite avec sa famille le 14 janvier 2011.

ÉGYPTE

Hosni Moubarak démissionne le 11 février 2017, après de nombreuses manifestations, mettant fin à son règne de 30 ans et transmettant le pouvoir à l’armée.

CÔTE D’IVOIRE

Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis une élection controversée en 2000, est arrêté après plus de quatre mois de crise provoquée par son refus de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2010.

LIBYE

Le dictateur Mouammar Kadhafi est capturé et tué le 20 octobre 2011, après près de 42 ans de pouvoir, neuf mois après que les rebelles soutenus par l’OTAN se soient soulevés contre son régime.