Le candidat du parti Républicain a eu la sagesse de ne pas commettre des erreurs du passé. En effet, Il a donné l’image du président épris de paix, près à dialoguer avec les pires ennemis des États-Unis. Il a promis de donner la priorité aux négociations sur l’Iran. Il a affirmé ne plus vouloir de troupes en Afghanistan après 2014 et encore moins de soldats en Irak. Il a même reproché à l’administration Obama de n’avoir pas fait suffisamment pour la société civile Égyptienne. Il n’a pas pointé du doigt la Chine. Sur de nombreux sujets de l’actualité internationale, il a professé son accord avec le Président Barack Obama.
Mitt Romney a donc, de façon calculée, laissé tomber les attaques inutiles, futiles et idiotes sur le consulat de Benghazi. De son fait, des pans entiers de la politique étrangère ont été mis de coté, comme le conflit israélo-palestinien, la chine…

En s’alignant sur la politique étrangère en cours, Mitt Romney a conforté, voire renforcé la position de son adversaire, Barack Obama, qui en a profité pour mettre les rieurs de son coté. Répliquant aux reproches sur la baisse du nombre de navires de la marine, il a dit : « M. Romney n’a pas eu assez de temps pour étudier comment fonctionne notre armée. Nous avons aussi moins de chevaux et baïonnettes, parce que la nature de notre armée a changé. Très offensif, le Président Obama s’est permis une réplique au vitriol sur leurs visites respectives en Israël : « à la différence de M. Romney, je ne suis pas allé à des séances de levée de fonds, mais j’ai visité le mémorial de l’holocauste ».