Une autre partie du projet de loi qui suscite l’inquiétude obligerait les moteurs de recherche et les sites de médias sociaux à payer une redevance ou une amende pour les liens ou la diffusion d’extraits d’articles de presse.

Certains sites seraient obligés de concéder des licences de musique ou de vidéos. Si ce n’est pas le cas, les sites devront s’assurer qu’ils ne disposent pas de matériel protégé par des droits d’auteur non autorisé.

Les critiques craignent que cela ne conduise à un filtrage automatique coûteux. Et payer pour des liens pourrait engendrer des coûts supplémentaires.

Cela pourrait donner aux géants de la technologie un avantage sur les petites entreprises.

Google a annoncé qu’il avait dépensé, au titre de l’exercice 2018, plus de 100 millions de dollars sur Content ID, son système de gestion des droits d’auteur pour les utilisateurs de YouTube, où plus de 400 heures de contenu sont téléchargées chaque minute. Ce cout inclut à la fois les ressources en personnel et en informatique.

Le bouleversement

Les critiques disent le nouveau droit d’auteur européen pourrait servir de censure et changer la culture Internet.

Selon eux, les filtres automatiques sont des instruments contondants, supprimant certains éléments qui devraient être autorisés en ligne.

Le site YouTube a mis en garde contre des conséquences inattendues de cette directive, affirmant que dans les cas où le droit d’auteur est incertain, il devrait être obligé de bloquer les vidéos pour éviter d’engager sa responsabilité.