Le 17 septembre 1978, les dirigeants d’Israël et de l’Égypte concluaient un accord lors d’un sommet épique qui aboutit au premier traité de paix entre l’État juif et une nation arabe.

Les accords de Camp David, conclus au cours des journées de discussions à rebondissements, constituent un moment clé de l’histoire d’une région encore instable.

– Série de guerres –

En octobre 1973, l’Egypte et la Syrie lancent une attaque surprise contre Israël dans le but de forcer les dirigeants israéliens à libérer des territoires illégalement occupés depuis  1967.

La guerre du kippour (guerre du ramadan), la quatrième guerre israélo-arabe cesse à la suite d’un cessez-le-feu imposé par le Conseil de Sécurité de l’ONU sur les pressions des États-Unis et de l’Union soviétique

L’Egypte accepte d’assister à la conférence de paix convoquée en décembre à Genève sous les auspices des États-Unis et de l’Union soviétique. La conférence réunit, pour la première fois, les Israéliens et les Arabes pour des négociations directes. Les Syriens et les Palestiniens n’y assistent pas et la réunion est ajournée.

– Premier leader arabe en Israël –

Le 9 novembre 1977, le président égyptien Anwar Sadat annonce – à la surprise générale – qu’il est prêt à se rendre en Israël pour donner une chance à la paix.

« Je suis prêt à aller au bout du monde si cela peut empêcher la violence, encore moins le meurtre, d’un soldat ou d’un officier », dit-il.

Après avoir reçu une invitation officielle du Premier ministre israélien, Menachem Begin, Sadate arrive à Jérusalem le 19 novembre, effectuant la première visite d’un chef d’Etat arabe dans la nation juive.