On dit souvent que la façon de terminer une lettre en dit plus sur son signataire: ses origines, son statut socio-économique et ses ambitions. Après l’analyse de plusieurs formules variées de bas de page, l’on peut réaliser la naïveté des natifs de l’ère numérique qui se trompent souvent de cible, en utilisant des étiquettes inadaptées.

Voici quelques exemples de malentendus, à travers 10 signatures.

1. Cordialement

c’est une formule traditionnelle utilisée s’il y a un «cher monsieur» ou une «chère madame» en haut de la lettre ou du courriel.
La coutume de signer ainsi une lettre remonterait au moins au 15ème siècle. Dans une lettre en date de 1426, un certain William Paston aurait signé avec « cordialement votre ».
2. Sincèrement
Une lettre adressée à une personne en particulier, dont le nom est incontestablement bien écrit, s’accorde bien avec « Sincères salutations » ou « sincèrement votre».
3. Bv
Une étiquette courte, sans fioritures, appréciée par les hommes d’affaires occupés et pressés est «Bv», qui signifie «Bien à vous». Le problème avec cette option est qu’elle témoigne de la froideur de son signataire.

D’autres abréviations – si vous voulez donner l’impression que vous êtes submergé par le travail et extrêmement chargé – sont ‘rgds’ (salutations), ‘crmt’ (cordialement), ou ‘mci’ (merci).
4. Merci
« Merci » ou « merci beaucoup » est, apparemment, une façon polie de signer un e-mail ou une lettre. N’oubliez pas de mettre un point final à la fin. Cette signature peut paraitre soudainement brusque et peut sembler sarcastique.