Certes, cette étude qui se limite à la population nord américaine ne devrait, peut-être pas être généralisée. Cependant, elle reste symptomatique.

Le réveil

Le déclin du langage religieux et la pauvreté des conversations spirituelles ne signifie pas nécessairement que l’homme moderne est dans une crise profonde, loin de là. Mais la combinaison des données sur le déclin de la rhétorique religieuse et le corpus de recherches émergent montre à quel point le paysage linguistique reflète et affecte nos points de vue. Il y a donc de quoi tirer la sonnette d’alarme.
Il y a aussi une raison pratique pour laquelle un sursaut, un réveil s’impose dans le discours consacré à Dieu, en particulier aujourd’hui, un moment critique de l’histoire contemporain.

En effet, beaucoup de gens évitent désormais le langage religieux et spirituel parce qu’ils n’apprécient pas la façon dont ils ont été utilisés, utilisés abusivement et abusés par d’autres. Mais quand les gens arrêtent de parler à Dieu parce qu’ils n’aiment pas la signification de ces mots et la façon dont ils ont été utilisés, cela s’appelle du déni.
Cependant,  les pasteurs, les télévangélistes et autre hommes de Dieu autoproclamés à pleines dents continuent d’utiliser le langage spirituel pour demander des dons afin de construire leur seconde résidence ou d’acheter un deuxième jet privé. Le politicien continue d’utiliser un langage spirituel pour faire adopter des lois grossièrement injustes. Le prédicateur de rue utilise le nom de Dieu pour colporter la peur d’un enfer ardent…