A l’occasion de la réunion à l’UNESCO du Forum de gouvernance de l’internet (FGI) plusieurs États (51), y compris tous les membres de l’UE, ainsi que de nombreuses entreprises privées (218) et ONG (93), ont souscrit à « L’Appel de Paris pour la Confiance et la Sécurité dans le Cyberespace ». Cette tentative de relance vise à débloquer les négociations mondiales sur la cybersécurité.

La Chine, les États-Unis et la Russie n’ont pas signé cet engagement, ce qui témoigne de leur résistance à la définition de normes applicables aux cyber-armes de pointe qui ont déjà ouvert les hostilités d’une Troisième Guerre Mondiale.

« Nous avons besoin de normes pour éviter une guerre dans le cyberespace qui serait catastrophique », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à l’ouverture du Forum.

Les militants ont appelé à une « convention de Genève numérique », référence aux conventions de Genève qui fixent des normes de conduites militaire en temps de guerre.

Une nouvelle norme internationale permettrait d’encadrer une cyberattaque soutenue par un État et la possibilité pour un autre État d’exercer des représailles.

Des dizaines de pays ont d’or et déjà développé des cyber-armes offensives. C’est pour « nous devons faire progresser ces normes », a déclaré le président de Microsoft, Brad Smith, lors du Forum pour la paix à Paris, à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

Dans son allocution, Monsieur Smith a décrit les cyber-armes comme pouvant potentiellement déclencher un autre conflit de masse.