L’ONU s’est fixé un objectif majeur, dit «90-90-90», dans le but d’éliminer le sida d’ici 2030. Selon cet objectif :

*90% des personnes vivant avec le VIH doivent être diagnostiquées ;

*90% des personnes diagnostiquées devraient recevoir un traitement antirétroviral ;

*et 90% des personnes sous traitement devraient être incapables de transmettre l’infection.

Malheureusement, des études révèlent l’actualité de l’incroyable étendue du VIH, notamment, dans l’hémisphère sud, montrant tout le chemin à parcourir pour que l’épidémie soit éliminée de la planète d’ici 2030.

Malgré tous les efforts, pourquoi, chaque jour, le SIDA infecte 5000 (cinq mille) personnes et tue 3000 malades?

Cette résistance ne peut s’expliquer que par des contingences extérieures que sont la pauvreté, la négligence ou encore la diminution des budgets affecté à la prévention et au traitement de la maladie dans de nombreux pays.

En 1995, des chercheurs ont découvert pourquoi le VIH parvient à revenir à la charge même s’il semble avoir été vaincu. Selon ces recherches, le virus s’enterre partiellement dans des réservoirs latents du corps.

En 1996, il a été découvert que le traitement antirétroviral (TAR) pouvait supprimer le virus et empêcher sa résurgence si le médicament était pris à des conditions rigoureuses. Mais une fois ce bouclier levé, le virus se reconstitue rapidement.

Malgré des décennies de tentatives, les scientifiques ne savent toujours pas comment attaquer cette partie cachée du virus.

L’approche la plus prometteuse pourrait bien être une technique de «choc et destruction», consistant à réveiller, puis extirper le virus de sa cachette et enfin le « bombarder » définitivement. Malheureusement, en l’état actuel de la science, il est difficile de procéder ainsi sans nuire aux cellules encore saines du patient.