Recruteurs, employeurs  et collègues de travail se forgent très rapidement une idée sur les uns et les autres, à partir d’indices non verbal. Pour le meilleur ou pour le pire, tout se joue dans les premières secondes. Même si l’on sait qu’il ne faut pas «juger un livre par sa couverture», la première impression s’impose généralement et le processus de correction abouti rarement.

Le plus avec le moins

Dans ce monde de gadgets et des réseaux sociaux, on a moins le temps de s’asseoir, d’apprécier et de voir le vrai potentiel d’une personne. Inconsciemment, on juge très rapidement. Cent millisecondes (sept secondes) suffisent pour qu’un employeur potentiel, ou un membre de jury de concours ou d’examen, se fasse une opinion sur quelqu’un. En un dixième de seconde, il se fera une première impression : compétent (ou incompétent), travailleur (ou fainéant), aimable (ou détestable). Et pour peu que ce sélectionneur se vante de se fier à son intuition, les conséquences peuvent être formidables (ou désastreuses).

Le contexte économique actuel nous impose de faire plus avec moins. Il y a moins de budget et de temps pour apprendre des autres. Alors on juge le succès de l’employé ou de l’entreprise par ce que l’on voit, au prime abord.

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Selon un sondage,  71% des gens disent juger les autres avant même de savoir ce qu’ils ont à dire. 73% disent être plus confiants dans des vêtements dans lesquels ils se sentent bien. C’est la base. La confiance vient de l’apparence. L’habille fait le moine.