Cheick Tioté, monnaie (à 57 794 euros par semaine) ses talents de footballeur international au sein de la « Premier League », le championnat anglais. Depuis quelque temps, la presse anglaise a braqué ses projecteurs sur la vie privée de cet ivoirien de 28 ans. En vacances dans son pays pendant l’été 2014, il aurait épousé « traditionnellement » la charmante Laeticia, à l’insu de son épouse, Madah, et sa maîtresse, Nikki, restées toutes les deux à Newcasle, ville du club où il joue. La première épouse, qui vit avec Cheick Tioté et leurs deux enfants dans un palace, n’a pas fait de scène. En revanche, la maîtresse, Nikki Mpofu, zimbabwéenne de 33 ans, qui a un enfant âgé d’un an avec le footballeur, crie à la trahison et fait scandale dans la presse à sensation.

Un ami de Monsieur Tioté a affirmé que le second mariage s’est fait avec la bénédiction de sa mère qui vit au pays. « Elle lui a dit qu’il avait le droit d’avoir plusieurs épouses. C’est ce qu’il a fait », a-t-il dit. Pour l’agent du footballeur, « il n’y a rien d’inhabituel, car Cheick Tioté est musulman ». Mais, cette façon de voir n’est pas évidente, car la législation, en Angleterre comme en Côte d’Ivoire, interdit la polygamie.

En effet, la polygamie a été abolie en Côte-d’Ivoire en 1964. Cependant, malgré la menace d’une peine de prison de six mois à trois ans assortie d’une amende, la polygamie dans ce pays, comme dans toute l’Afrique de l’Ouest est une pratique très courante. Elle a tendance à être plus fréquente chez les animistes (une forme de spiritisme) et les communautés musulmanes. Sous la charia, la polygamie est tout à fait légitime et autorise les hommes musulmans à prendre jusqu’à quatre épouses.

Au Sénégal, il a été signalé que près de 47% des mariages sont polygames.

Le président sud-africain Jacob Zuma vit avec quatre épouses et est un ardent défenseur de la polygamie.

Le mariage avec plusieurs femmes est légal en Afrique du Sud, en Egypte, en Érythrée, au Maroc et en Malaisie. En Iran et en Libye, la polygamie est légale à condition qu’elle soit précédée du consentement écrit de la première épouse. Dans d’autres endroits, il est illégal, mais la loi est rarement, sinon jamais, respectée.

Les mariages polygamiques ne peuvent pas être réalisés dans une grande partie des pays occidentaux. Une personne qui se marie sans avoir totalement rompu son premier mariage peut être coupable du crime de bigamie. Les mariages polygames, légalement célébrés dans un autre pays où la loi le permet, ne sont pas reconnus à des fins de perception de pension retraite, regroupement familiale ou acquisition de la citoyenneté du pays d’accueil.

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