Neuf sur dix personnes dans le monde respirent de l’air de mauvaise qualité, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un rapport stupéfiant, l’OMS recommande une action radicale contre cette pollution qui causerait la mort chaque année de plus de six millions de personnes à travers le monde.

A l’occasion de la présentation dudit rapport, Maria Neira, le chef du département de la santé publique et environnement de l’OMS, a déclaré aux journalistes présents que les nouvelles données « ont de quoi nous rendre extrêmement inquiets ».

Une carte interactive réalisée par les experts de l’organisation montre l’exposition de chaque pays des polluants les plus dévastateurs, connus sous le nom PM2.5. Le PM2.5 comprend des toxines comme le sulfate et la parie la plus toxique du carbone, qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons ou le système cardio-vasculaire.

pollute2

Le rapport montre également l’état de la pollution dans diverses villes et villages. L’on constate que le problème de la pollution atmosphérique est particulièrement aigu dans les villes. Cependant, les experts de l’OMS affirment l’air dans les zones rurales est pire qu’on pourrait le penser. Sans surprise, les pays pauvres ont de l’air beaucoup plus sale que dans le monde développé. Reste que la pollution « affecte pratiquement tous les pays du monde et toutes les parties de la société », a déclaré Mme Neira dans un communiqué.

Une urgence de santé publique.

pollute3« Pour être en bonne santé, les gens doivent respirer de l’air pur de leur premier souffle à leur jusqu’au dernier, ce qui n’est malheureusement pas le cas», a déploré la directrice générale adjointe de l’OMS. Selon Maria Neira « une action globale et rapide étant impossible, les gouvernements doivent d’urgence prendre les mesures suivantes :