Les moteurs de recherche en ligne enregistrent plus de « démission » que les autres termes qui expriment le vrai faux départ volontaire, comme « deuil », «accouchement » et « suicide ». Un résultat étonnant, car la démission n’est pas une histoire écrite par les vainqueurs, mais par « ceux qui quittent le navire ». Mais celui qui « jette l’éponge » a l’avantage d’être l’auteur de sa propre épitaphe.

La démission idéale est celle qui exprime une ambition cachée et/ou calculée. Voici quelques exemples qui devraient donner des idées à celles et ceux qui envisagent de « sortir par la grande porte ».

  1. La vérité qui explose

L’exposition sur la place publique des défauts de l’organisation à laquelle on a appartenu est une façon de faire une sortie honorable. Mais ce genre de démission planifiée à l’avance et qui surgi sur les fondements de l’entreprise (pour de meilleurs résultats et donc aussi pour le bien de tout le personnel..), peut déboucher sur une guerre asymétrique.

La clé de ce type de démission réside dans l’effet de surprise. L’exemple typique est ce cadre supérieur d’une grande banque d’investissement qui a démissionné de son poste en signant une lettre ouverte explosif intitulé «Pourquoi je quitte la société ….». Cette lettre a été expédiée non seulement l’adresse électronique des dirigeants de la multinationale, mais aussi celle de la presse en ligne. Avant que la banque d’investissement ne réagisse, les dégâts étaient déjà fait : lettre était devenue virale.

  1. L’omission volontaire

Démissionner dans la honte ou l’échec sans que personne ne le remarque, c’est possible. L’idée est de mettre fin à l’épreuve: «tracer une ligne», l’effacer et faire oublier ce qu’on a fait.