Il y a actuellement plus de  123 millions d’enfants en âge d’être scolarisés qui ne participeront pas à la rentrée scolaire, a déclaré Unicef. Il y a eu « peu de progrès » dans la lutte contre le manque d’accès à l’école dans les pays les plus pauvres du monde. Selon l’agence l’ONU, ce « progrès nul » a pour causes : la «paupérisation massive», les conflits et autres catastrophes humanitaires.
Les enfants  sacrifiées

Dans son rapport annuel l’Unicef ​​a déclaré que, malgré les discours angéliques des leaders mondiaux, il y a eu peu de progrès substantiels au cours de la dernière décennie pour mettre fin au problème des enfants n’ayant pas accès à l’école. Les efforts visant à augmenter le taux de scolarisation a «stagné» pendant plus de dix ans, a constaté l’UNICEF.


Le problème est plus grave en Afrique subsaharienne, où le manque d’infrastructures scolaires a été exacerbé par une démographie galopante. Cette « sécheresse scolaire » est sans pitié pour les familles les plus pauvres vivant dans les pays les plus pauvres.
Les conflits en Syrie et à travers le Moyen-Orient ont effacé l’amélioration des taux de scolarisation atteints dans la région, avec 3,4 millions d’enfants supplémentaires qui grandissent hors  du réseau  scolaire. Environ un cinquième des enfants non scolarisés dans le monde vivent dans des zones de conflit.
Les premières victimes de ce bilan négatif sont les enfants réfugiés dont l’éducation a été interrompue ou qui vivent dans des zones où il est trop dangereux d’aller à l’école et/ou où les bâtiments scolaires ont été détruits.