Le candidat LR avait immédiatement appelé à voter pour Emmanuel Macron, affirmant qu’il n’y avait « pas d’autre choix que de voter contre l’extrême droite ». En revanche, Jean-Luc Mélenchon a choisi de ne pas donner de consigne de vote, annonçant seulement que lui « ne votera[it] pas pour le Front national ». Consultés par l’intermédiaire du site Internet du mouvement, quelques 243 128 militants de Jean-Luc Mélenchon s’étaient exprimés à 36,12 % pour le vote blanc ou nul, 34,83 % pour le vote en faveur d’Emmanuel Macron, et 29,05 % pour l’abstention. Le candidat socialiste, Benoît Hamon, qui n’avait récolté que 6,36 % à l’issue du premier tour, avait lui appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Selon les premières estimations, le vote blanc ou nul atteindrait un taux record pour une élection présidentielle. A 19 h 15, l’abstention pour le second tour était estimée à 25,3 %, soit une participation de 74,7 %, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria pour france Televisions. Un chiffre record pour un second tour depuis l’élection présidentielle de 1969, . C’est également la première fois depuis 1969 que la participation du second tour pourrait être plus faible qu’au premier. En effet, au premier tour, le 23 avril, la participation s’est élevée à 77,77 %.

Un programme incertain

Emmanuel Macron avait promis, s’il était élu, de s’en gager sur six chantiers : éducation et culture, société du travail, modernisation de l’économie, renforcer la sécurité de la nation, renouveau démocratique, relations internationales.