Les étudiants apprennent non seulement à piloter des drones, mais aussi à les assembler et à les réparer. Ils sont également formés à l’utilisation de différents logiciels pour analyser les images et les données résultantes, sans oublier la géolocalisation et la cartographie.

Economie financière

« C’est un grand pas en avant technologique pour la CIE » et ses 4 500 employés, a déclaré le directeur général de la CIE, Dominique Kakou. Les drones permettent à la CIE «d’inspecter notre infrastructure et d’assurer sa sécurité de manière plus précise, mais aussi d’optimiser nos coûts et nos dépenses», a dit le DG.

Avant l’utilisation de drones, toutes les inspections se faisaient par hélicoptère ou par équipes sur le terrain, explique Mathon : « Utiliser des hélicoptères coûte cher, et à pied, il faut envoyer des équipes dans des zones difficiles d’accès, ce qui peut créer des problèmes. »

Les économies financières sont indéniables: le coût d’achat d’un hélicoptère est d’environ 500 000 euros, chaque vol d’une heure coûtant 1 200 euros de plus.

Un drone coûte entre 2 000 et 100 000 euros à l’achat, son entretien est simple et les coûts de vol sont négligeables.

La société espère améliorer sa qualité de service en réduisant la durée moyenne des coupures de courant – qui sont encore relativement fréquentes dans certaines parties du pays – pour ses 1,3 million de clients en Côte d’Ivoire. Cette amélioration qualitative devrait également profiter à sa clientèle au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso et au Mali.